D’Oran, Tafsout Babadji partage avec nous sa passion pour la peinture mais aussi le dessin, certains d’entre vous ont pu découvrir certaines de ces œuvres à travers sa page « Tkharbiche ». Découvrons qui se cache derrière cette graine de talent.

Qui est Tafsout Babadji ?
Une jeune artiste, carrée dans son anarchie avec un petit (chouya) beaucoup de fierté.

Si vous deviez définir l’art en un mot…
Vie

Peinture, Dessin ou Sculpture? Ou les 3 ?
Les trois !

Si vous deviez citer deux artistes (étranger et algérien) qui vous ont particulièrement influencé ?
Personne ne ma vraiment influencé, mais motivé si. Je dirai Jeremy Mann et Ziani.

Fan de Gustave Klimt, lequel de ses toiles vous a le plus marqué ?
L’arbre De La Vie et Le Baiser

Vous intitulez l’ensemble de vos œuvres « Tkharbiche » qu’on pourrait traduire en gribouillage, est-ce ainsi que vous percevez vos réalisations ?
Oui, parce que je ne fais pas dans le conceptuelle.

Le Paysage, le Nu, l’auto-portrait, l’impressionnisme, ou le réalisme… Dans quel genre artistique vous situez-vous ? Et encore qu’aimez-vous le plus peindre ?
Je ne veux pas être mise dans une catégorie d’artiste ou mouvement artistique. Comme dirait mon professeur : Le sujet que je choisis n’est qu’un prétexte pour peindre. Et personnellement, j’aime capturer ce qui me parle dans un sujet et ça pourrait être un paysage, un nu (souvent féminin) ou même une nature morte. Comme, ça pourrait passer de l’impressionnisme au réalisme, tout dépend à quoi je veux arriver.

Vous avez exposé en 2012 à la “Tadrart Gallery”. Quel souvenir en avez-vous gardé ?
Une première rencontre avec un groupe de personnes qualifiés dans ce domaine, qui ont été étonné par mon travail et m’ont encouragé à intégrer l’Ecole des Beaux Arts l’année même.

Quand aurons-nous la chance d’apercevoir Tafsout dans les galeries d’arts algéroises ?
Quand elle achèvera son thème sur le paysage urbain sur (son) Oran.

Votre carrière ne fait que commencer, que peut-on vous souhaiter à l’avenir ?
Du bonheur.