Walid Bouchouchi, un nom qui ne passe plus inaperçu sur la scène algérienne. Cet artiste, est connu entre autres pour le projet Akakir, qu’il refuse d’ailleurs d’assimiler à un concept, mais plutôt à un “travail qui renvoie à une certaine fibre identitaire quasi-nécessaire l’approchant d’une vision plutôt nostalgique, et ce, à travers des images iconiques.”
Il a su sortir du lot, en s’imposant par un style et une touche unique mêlant à la fois pop-art et art-urbain, dans un univers fraîchement coloré, à base de collage et montage de photos où il dénonce subtilement la société de consommation.
Les thématiques dont s’inspire Walid sont diverses, certaines sont présentes dans notre quotidien, d’autres dans tout ce qui à trait à nos traditions, nos symboles religieux, mais tout ce qui nous rattache à l’environnement et l’ère que nous vivons, tout ça, mélangé pour donner lieu à un cocktail bouillonnant et pétillant d’images (visuels) retravaillés sur un ton décalé, dont chacun se donnera la liberté d’en faire sa propre interprétation.

Passé par l’école supérieure des beaux-art d’Alger, il a depuis exposé et participé à de nombreux festivals et réceptions comme le Dj’Art, Picturie Générale 2 et 3, à La Baignoire et au marché Volta tout récemment, « Akakir » à l’Institut français de Tlemcen, « Crossways/el Multaqa » au Leighton House Museum de Londres, « YAA », à la Galerie Talmart de Paris, 6e édition d’Artifariti à Tindouf, « Médias, Détournement et récupération » au Box 24.

Aujourd’hui installé à Paris, nous l’avons intercepté alors qu’il était de retour à Alger, pour engager les préparatifs de la troisième édition de Picturie Générale, il a accepté qu’on le suive dans ses “rondes nocturnes” et nous a même autorisé à le filmer pendant qu’il taguait l’un des murs des rues d’Alger.